Dans une déclaration publiée par le ministère des Affaires étrangères et lue par Christophe Lemoigne, porte-parole de la diplomatie française le 8 février 2024, la France s’est dit préoccupée par l’intensification des combats autour de la ville de Goma, dans la province du Nord-Kivu avec des graves conséquences humanitaires pour les populations civiles.

D’emblée, l’hexagone condamne la poursuite des offensives militaires des terroristes du M23 soutenus par le Rwanda ainsi que toute attaque contre la force de la Monusco.

Pour la France, cette situation rappelle la nécessité de relancer les processus diplomatiques régionaux dans l’optique de l’entrée en vigueur d’un nouveau cessez-le-feu. Elle soutient également toutes les actions engagées en faveur du dialogue et de l’apaisement.

En juin 2023, la France avait demandé au Rwanda de cesser son « soutien militaire continu » au M23 dans l’est de la République démocratique du Congo.

« La France est préoccupée par les informations confirmant le maintien du M23 dans les territoires à l’est de la RDC, le soutien militaire continu du Rwanda à ce groupe armé et la présence de soldats rwandais sur le territoire congolais. Ce soutien, que nous condamnons, doit cesser », avait déclaré le ministère des Affaires étrangères.

Les terroristes du M23 avaient repris les armes depuis 2022 en occupant plusieurs territoires dans la province du Nord-Kivu. Depuis le début de la semaine, des combats opposent les FARDC à ces terroristes soutenus par le Rwanda aux alentours de Sake.

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